Pauvre poulet. Sans doute la viande la plus consommée au monde. Et donc, pour pouvoir satisfaire la formule "Des prix toujours plus bas", les filières ont été adaptées au mépris des volailles, des hommes, des territoires, de l'environnement, des conditions de transports. Il y a dans le poulet le meilleur et surtout le pire.
Le pire, ce sont les poulets industriels dont on force l'alimentation et la croissance pour réduire toujours et encore le prix, des poulets de plus en plus gros, entassés dans des cages et mal nourris. Le summum c'est le poulet « spaghetti », rien à voir avec les pâtes, mais une croissance tellement rapide que la chair s’effiloche à cru. Profitez-en, c'est pas cher ! Peu de gens en veulent, c'est pour cela que c'est pas cher. Alors on le retrouve dans beaucoup de plats cuisinés à base de poulet ; nuggets, cordon bleu, nem etc...
Puis il y a le poulet très haut de gamme, des races anciennes, élevé lentement, bien nourri, avec un prix trop élevé pour la plupart des consommateurs. Il reste des poulets fermiers, label rouge, AOP et les volailles des petits producteurs qui vendent en direct sur les marchés.
On retrouve ces mêmes catégories pour les volailles festives, poularde et chapon. La différence de prix est sensible et le goût également.
Le choix est donc important et il appartient à l'acheteur de ne pas céder à des prix débiles.